Obs/IN 2013 En-jeu[x] vidéo des images

    Le jeu et l’image ont toujours été au cœur des sociétés humaines. Mais paradoxalement, les définir l’une et l’autre reste un exercice bien périlleux pour celui qui s’y essaie. Mais n’est-ce pas là finalement la force de ces objets qui n’ont jamais cessé de hanter le travail des chercheurs ? Ne réside t-elle pas dans cette impossibilité même à les circonscrire ?

La diversité des formes et des usages de ces deux objets particuliers pose d’emblée la question de leur imbrication possible, envisagée ou souhaitable et de la finalité d’une telle entreprise. L’évolution des recherches sur le jeu vidéo et la façon dont le monde de l’art contemporain s’approprie ces codes nous invitent d’abord à interroger les formes de dialogues possibles entre ces deux univers ; ensuite, à comprendre la nature et la qualité des liens qui les unissent ; enfin à étudier concrètement le sens que ce rapprochement peut avoir. 


Problématiques

    Qu’est-il en train de s’opérer là où précisément le Jeu vidéo rencontre l’image ?

    Il s’agit ici d’abord de souligner les modalités d’un tel rapprochement et, le cas échéant, les spécificités des points de contact ainsi proposés.  Ensuite, il s’agit d’évoquer et de comprendre la nature, la qualité des liens qui se tissent entre ces deux univers… les succès et les illusions… les utopies aussi. Enfin, il est nécessaire de questionner les conditions de faisabilité et le(s) moment(s) de ces rencontres dans différents champs (de l’anthropologie à la sociologie, de l’esthétique aux sciences politiques). Il faut en en répertorier les manifestations dans les pratiques sociales ainsi que dans les productions artistiques.

Le thème de réflexion central du colloque de l’Obs/in 2013 concernera la façon dont le jeu vidéo permet d’interroger l’image et sa construction. Nous réfléchirons à ce qui se dessine dans ces espaces de dialogue qui suscitent de nouveaux questionnements dans la façon dont nous concevons, produisons, recevons les images. Nous définirons les types d’image dont il est question.  Nous aborderons ce rapprochement et verrons s’il cristallise des désirs de changement en termes de conception des images ; s’il concerne le rapport à la pensée qui la fait naître, le rapport à l’autre qui la reçoit. Nous tenterons de voir si le dialogue entre ces deux univers est propice à l’exploration de terres inconnues… S’il est fertile pour des idées nouvelles…

Il s’agira ici de réexaminer les approches existantes dans ces espaces, dans une perspective à la fois critique et opérationnelle, dans la confrontation des points de vue des chercheurs, des scientifiques, des industriels et des artistes.

Pour ce faire, le colloque entend se servir tout autant des outils de la sociologie, de la psychologie, de l’histoire des arts et de l’esthétique, de l’ethnologie et de l’ensemble des disciplines intéressées par cette notion de jeu vidéo que de la réflexion et des travaux des artistes.

Vendredi 11 octobre 18h /     Vernissage des expositions

Mardi 22 octobre 18h Performance & Ouverture

Mercredi 23 octobre  /     Colloque

9h            Accueil des participants

9h30        Mathieu Triclot, Conférence inaugurale

11h          Présentation du travail des 2 lauréats des Bourses de Recherche et de Création

11h30      Elsa Boyer / Cédric Parisot / Douglas Stanley, Dialogue et échanges avec le public

12h30      Déjeuner libre

14h         Samuel Boutruche (Kolkoz), Julien Prévieux et Simon Bachelier (OneLifeRemains), démos et table-ronde animée par Yannick Vernet

16h30      Paul Sztulman, Synthèse

17h          café – échanges – rencontres

17h30      Carte blanche à Octobre numérique

 

Jeudi 24 octobre

9h            Accueil des participants

9h30      Dork Zabunyan,

11h          Laure Casalini

11h30     Laure Casalini / Florent Deloison / Etienne Amato / Marc Monticelli

Dialogue et échanges avec le public

12h          Paul Sztulman, Synthèse

12h30      Déjeuner libre

 

14h           OFF Ateliers

Atelier Chercheurs
Machinima par Isabelle Arvers
Memoways par Ulrich Fischer
Carte blanche au PRIMI

“Le public à chaque courte pause montre son enthousiasme. Il est si rare de conjuguer l’avant garde et le populaire sans perdre en route les qualités essentielles de l’un ou de l’autre.”

Benjamin Minimum. Journaliste musical
2019-09-27T10:48:58+00:00

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